Making of partie 4. Le dessin.

Bonjour,

Aujourd’hui, l’impatience est à son comble, l’excitation aussi. Marcel va enfin pouvoir dessiner. Après tout c’est essentiellement pour ça qu’on devient auteur de BD ou mangaka.
Christian et Marcel ont fait un super travail en amont avec l’écriture de l’histoire, le découpage, les dessins préparatoires, maintenant Marcel va pouvoir laisser glisser le crayon sur le papier et créer de superbes dessins qui vont donner vie à l’histoire.
C’est sans aucun doute la partie la plus fun lorsque tu crées une BD ou un manga, mais attention il y a quelques pièges à éviter.

Dessin webp de Marcel en train de travailler sur le prochain album de Thérébentine.
Marcel s’éclate à dessiner la prochaine aventure de Thérébentine.

Que du fun ?

Le premier est de t’assurer que chaque dessin ou détail apporte quelque chose à ton histoire et à l’univers dans lequel tes héros évoluent. Il est très important de garder une même ligne graphique du début à la fin de la BD pour chaque univers que tu construis, sinon les lecteurs n’auront pas de références sur lesquelles s’appuyer pour comprendre facilement ton récit et ils seront un peu perdu.
Autre point auquel tu dois faire attention, c’est la complexité des dessins que tu crées. Sur les premières pages, tu auras tellement envie de dessiner que tu vas avoir tendance à faire des dessins très détaillés. Ça peut devenir un piège. Car si ces éléments doivent réapparaitre plus tard, il faudra les dessiner une nouvelle fois avec autant de détails, pas sûr qu’au bout de 46 pages tu aies toujours autant la motivation de faire des dessins aussi détaillés. Tu dois donc placer le curseur correctement entre complexité et efficacité, afin que cette étape fun ne devienne pas un vrai calvaire.

Rayon matos.

Pour cette étape Marcel utilise un matériel assez simple. Du papier. Pour Thérébentine Marcel utilise du papier Bristol très lisse et épais qui encaisse très bien les coups de gomme. Marcel travaille sur du format A3 afin d’avoir assez de place pour faire un dessin à la fois aéré et détaillé.
En plus du papier, il se sert d’un critérium 0,5 avec des mines HB (ni trop sèches ni trop grasses). Tu peux choisir des crayons de papier classiques si tu préfères. Le dernier élément important est la gomme. Le choix de la gomme est fondamental. Ici, Marcel utilise une gomme « molle « . L’avantage de ces gommes « molles  » c’est que lorsque que tu l’utilises, elles n’abîment pas le papier, c’est très important pour ceux d’entre vous qui encreront directement sur les crayonnés, ça évitera que l’encre bave si le papier est usé.

Photo webp du matériel nécessaire pour dessiner une BD.
Pour dessiner une BD, il n’y a pas besoin de beaucoup de matériel.

See you soon.

On se retrouve dans quelques temps, lorsque Marcel aura terminé les 28 pages qui constituent le prochain album de Théré.

À bientôt les amis et n’hésitez pas à partager ces conseils avec vos amis.

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