Making of partie 5. L’encrage.

Salut,

Marcel vient de terminer les crayonnés du prochain Thérébentine. Il s’est bien éclaté, il y a plein de détails rigolos un peu partout dans la BD, vous allez adorer. Mais avant de pouvoir découvrir « sacré Graal » tranquillement dans votre fauteuil, Marcel a encore du travail. Et pas qu’un peu.

Fini l’âge de pierre.

À commencer par l’encrage. Pour faire simple, l’encrage c’est la partie où Marcel va repasser tous ses dessins à l’encre. Autrefois, l’encrage se faisait directement sur le papier avec de l’encre de chine, des pinceaux et des plumes. Aujourd’hui les choses ont beaucoup changé grâce à l’informatique. Il suffit de scanner les planches originales puis d’encrer le tout avec un logiciel de dessin, comme par exemple Photoshop, Clip Studio Paint ou Rebelle (il y en a beaucoup d’autres).

Erreur interdite.

Pour un dessinateur, ce n’est pas la partie du travail la plus excitante, bien au contraire. Malgré tout, il faut y accorder une grande minutie. L’encrage va donner vie aux dessins et il ne faut pas louper cette étape sous peine de ruiner tout le travail qui a été réalisé auparavant. Jadis (au moyen-âge) lorsqu’on encrait directement sur papier, la pression était encore plus forte car l’erreur était interdite, n’est-ce pas Marcel ?

LOL.

On va le laisser se concentrer et on revient très vite pour la suite de ce making of. En attendant vous pouvez aller lire en avant première, quelques histoires de ma première BD, ça se passe ici et c’est super drôle.